Hier soir, au KUDETA, il y avait transmission sur les écrans géants du match opposant la France aux Pays-Bas dans le cadre de l'Euro 2008.
Dans le bar, une vingtaine d'Hollandais habillés d'orange crient et sautent alors qu'une vingtaine de Français, dont un aux cheveux teints en bleu, ont la mine basse et le regard piteux au fond de leur pinte de bière blonde.
Et il y a les autres, ceux qui ne sont pas nationalement concernés. Une vingtaine d'expatriés de tous les coins du monde, qui regardent, le sourire en coin, la déception et la liesse, le désespoir et le bonheur inatendu.
Le match terminé, la musique est repartie, les verres se sont remplis et les différends nationaux se sont évanouis. Nous n'étions plus qu'une cinquantaine d'hommes surtout, de femmes, très peu, loin de la maison qui avaient envie d'un peu de bon temps après une semaine de travail trop chargée et des heures de sommeil écourtées.
Qu'ils soient de l'Écosse, de l'Australie, de la Hollande, de la France, de l'Espagne, de l'Afrique du Sud, du Québec, des États-Unis, de la Belgique, de la Grande-Bretagne, de la Suisse ou du Liban; qu'ils soient ingénieurs, photographes, médecins, managers, journalistes, financiers, sculpteurs ou éducateurs, tous cherchaient un espace-temps où la fraternité est telle que jamais je n'aurais pensé la rencontrer.
Et c'est à Madagascar que je l'ai trouvée.
samedi 14 juin 2008
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