mercredi 13 août 2008

J'arrive!

Je suis à Charles-de-Gaule, il fait beau sur Paris. Les quatre derniers jours ont été des plus agréables. Quel bonheur de flâner dans les rues parisiennes!

Je reviens à Montréal ce soir.

mercredi 6 août 2008

Tout va bien!

Pas beaucoup de nouvelles dernièrement. Je prépare mon retour pour de courtes vacances. Vous comprendrez que je suis débordée!

Je pars samedi dans la nuit. Je serai quatre jours à Paris et je reviens ensuite!

À bientôt :)

vendredi 25 juillet 2008

Membership

À Tana, il y a deux centres culturels : un américain et un français. Depuis une semaine, je suis membre du Centre culturel Albert Camus. Vous aurez compris que c'est le centre français. Je ne vais pas au centre américain. Il y a des gardes armés de grosses mitraillettes à l'entrée... disons que ça m'enlève l'envie d'y mettre le pied.

Au CCAC, on peut visionner des films, emprunter des livres (bon, pas moi, parce qu’il faut être résident permanent et que, ben, ce n’est pas dans mes plans!), assister à des spectacles, voir des expositions, etc.

Vendredi dernier, donc, Isabelle et moi décidons que nous allons voir un film. Il faut préciser qu’il n’y a plus de cinéma à Madagascar depuis quelques années. C’est long trois mois quand les seules possibilités de regarder un film sont la télévision de 9 pouces qui se trouve dans notre appartement ou des DVD sur mon ordinateur portable. C’est pas le cinéma, ça!

C’est absence du 7e art m’a profondément troublée. Je ne suis pas la fille la plus cinéphile sur la terre, surtout si je me compare à certains amis qui trippent sur d'obscurs films japonais. Mais quand même, j’aime l’idée de pouvoir aller au ciné quand ça me tente. Par exemple, quand le film de l’une de mes séries cultes sort ou quand le dernier film d’un acteur que j’aimais paraît quelques mois après sa mort, j’y serais allée… Bof, je m’en remettrai. Il y a des choses pires que celles-là dans la vie!

Pour revenir au CCAC, donc, j’y ai vu un film français vendredi dernier. Assise dans ce qui ressemblait à un auditorium d’école secondaire, j’ai passé un bon moment. C’était nouveau, c’était différent. Ça a fait du bien. Très ordinaire le film, une sorte de wannabe Amélie Poulain, mais l’écran avait plus que 15 pouces, alors, vous savez, ça excuse bien des trucs!

Aujourd’hui, je récidive. Pas un film cette fois-ci. Non, une lecture-hommage mise en espace par des étudiants de l’université d’Antananarivo. Je n’ai jamais entendu parler de l’écrivaine en question, mais bon, je verrai bien. Au pire, je m’ennuierai, au mieux, je ferai une belle découverte.

Et puis, faut bien rentabiliser mon abonnement…ils ont quand même mis une photo sur ma carte!

mercredi 23 juillet 2008

De l'union productive de la satisfaction et de la panique

Le travail prend forme. Sérieusement.



Bon, je n'ai pas encore les maquettes finales.



Mais j'ai des pages uniformes, illustrées.



Je relis à tête reposée.



Ces pages que j'ai déjà lues, corrigées, réécrites, coupées, ajoutées, mises en forme, copiées-collées au moins 150 fois. Minimum.



Et je trouve ça bon. La plupart du temps (bon, je suis encore et toujours perfectionniste, qu'est-ce que vous voulez, c'est la faute de ma mère!)



Dès qu'elles sont prêtes, je montre ces pages aux rédacteurs et leurs yeux s'illuminent. Ces journées-là, j'ai de leur part une productivité maximale.



Attendez que je leur montre les maquettes finales...



Oufffffffffffff...



Satisfaction d'un tiers du travail accompli.



Ahhhhhhhhhhhhh!



Cri de panique d'un tiers SEULEMENT du travail accompli.

L'espace-temps

Une quinzaine de jours de vacances. C'est ce que j'aurai pour tout réapprivoiser. Avant de tout quitter encore.

J'ai peur, un peu.

variable A:

J'ai une image des gens que j'ai laissés. Mais ces gens ont changé depuis trois mois, forcément.

variable B:

Les gens que j'ai laissés ont une image de moi. Cette Amélie n'existe plus.

variable C:

À Madagascar, je me suis bâti une vie au fil des jours, une routine, des habitudes, un certain réseau social, de nouvelles valeurs, une carapace différente. En somme, je vis depuis trois mois une fausse vie qui laisse de vraies traces. J'ai un exemple de ce sentiment. J'ai donné à quelqu'un "my real life phone number". Comme si mon cellulaire de Madagascar était faux. Mais en un sens, oui....il a une date d'expiration. Le 15 novembre, cette vie sera officiellement finie.

variable D:

Une vingtaine d'heures d'avion et quatre jours à Paris en compagnie de mon meilleur ami pour me refaire une identité.

Pour tout le reste, il y a mastercard?

Sérieusement, quelqu'un a-t-il une équation pour résoudre tout ça? Vous savez, les maths et moi...

samedi 19 juillet 2008

lundi 14 juillet 2008

Lettre à Ariane Moffatt

Ariane,

On ne se connaît pas. Malgré tout, tu es là, avec Isabelle et moi, tous les jours. Aquanaute, Le coeur dans la tête, Tous les sens accompagnent nos soirées de travail interminable.

Depuis le début, j'ai toujours dit que ce que tu écrivais collait à ma vie, comme si tu me racontais. Encore aujourd'hui, c'est vrai. Et quand dans un moment de découragement, je mets Montréal à fond dans mon appartement de Tana, bien, le sourire revient. Merci d'avoir écrit cette chanson. Elle contribue à notre équilibre.

Et là, Isa et moi, on se parle de ce qu'on va faire à notre retour, aux sandwichs "toastés" qu'on va manger et à la sangria qu'on va boire au Ste-Éli. Tu le sais sûrement, mais quand on est loin, ce sont les petits détails du quotidien qui nous manquent le plus.

Je pourrais m'étendre longtemps sur chacune de tes chansons. La pudeur me retient ici, sur cet espace, de le faire. Mais sache que Les invectives joue en boucle présentement. Tout comme Imparfait. Bon, je sais bien qu'elle n'est pas de toi. Mais dans ta bouche, les mots prennent une couleur qui n'est pas celle de Bélanger.

Florilège

Ma vie est une série B mais ça me va.
Will you follow me.
Je vais t'aimer dans tous les sens.
Je serais revenue à la nage si je n'avais pas eu tant de bagages.
J'ai le coeur dans la tête.
Je vais t'embrasser à t'en faire perdre tes mots.
Y'a un frisson qui passe entre mes pieds et la terre.
L'amour est comme je le redoutais.
Ma tête est un bouclier mais ça me va.
Le vide, je vais le remplir de bons ou de mauvais souvenirs.
Une flamme ça fait des cendres. C'est pas dur à comprendre.
Je suis une étrangère, tu ne verras jamais ma mère.
Je pense avec mes peurs, j'aime selon mon horaire.
Ta lumière miroite sur l'âme des poètes.
Phare urbain des amours tourmentées.
La Nausée et l'Enfer, c'est toi.
Je veux tout, tout de suite et ici.


Merci